jeudi 17 septembre 2009

Où est Saint Vincent ?



Jadis, au croisement de la rue du Bac (actuelle rue Salengro) et de la route nationale (actuelle rue Jean Jaurès) s'élevait une fontaine surplombée d'une statue d'âge incertain, connue comme celle de Saint Vincent, patron des vignerons.



Suite à la restructuration de ses rues et pour faciliter le déplacement de nos chers véhicules à moteur, cette fontaine fut démontée et la staute de Saint Vincent déplacée à l'entrée du parc de la Mairie.
Or, un matin celle-ci avait disparu... envolée? volée? seuls ceux qui ont ourdi ce méfait le savent.
Toujours est-il que sa disparition n'a pas ému grand monde à Pont sans Saint Vincent...

jeudi 10 septembre 2009

Un chef-d'oeuvre d'un grand sculpteur de la Renaissance


Voila comment est décrite cette sculpture attribuée à Jean Crocq dans l'ouvrage : " La sculpture flamboyante en Champagne, Lorraine. Par Jacques Baudouin" :

"Ce groupe, le plus remarquable de Lorraine, a été commandé par Jean de Bidos, écuyer de René II, pour la chapelle Notre-Dame de Pitié qu'il avait fondé en l'église de Pont-Saint-Vincent en 1496."

Jean Crocq, né au milieu du XVeme siècle, originaire de Bar-le-Duc, était un sculpteur, imageur et tailleur de pierre et bois, auteur du mausolée du duc de Bourgogne à la collégiale S'-Georges de Nancy, il laissa une postérité d'artistes en tous genres. Il est considéré comme un des maîtres reconnus de la cour ducale de Lorraine pendant la Renaissance, tout comme un de ses compatriotes, le célèbre Ligier Richier qu'il aurait inspiré.

Cette oeuvre est toujours visible dans l'église de Pont, mais si vous vous y rendez, regardez bien le bord du voile que porte Marie, c'est la seule sculpture ce cet artiste (qui a réalisé 4 autres piétas quasi identiques) où apparaissent des lettres et des signes indéchiffrés pour l'instant. A vous de mener l'enquête...

mercredi 3 juin 2009

Une Vincipontaine Reine de France

Née le 30 avril 1553 au château de Nomeny et morte à Moulins le 29 janvier 1601. Fille ainée de Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont et duc de Mercoeur (des familles que l'on retrouve fréquemment dans l'histoire du village), elle passe une partie de son enfance dans le château du Pont à Pont-Saint-Vincent :
"En novembre 1568 l'intendant du Comte de Vaudémont, Nicolas de Lorraine, remet 12 francs à Mademoiselle, fille aînée de Nicolas, par ordonnance de Monseigneur. La jeune princesse qui habitait alors le chateau du Pont et y recevait les largesses de son père n'était autre que la future reine de France, Louise de Vaudémont." (cf Chaligny ses seigneurs, son comté - P. Fournier).
A 20 ans, alors qu'elle se trouve à la cour du Duc de Lorraine Charles III, elle est remarquée par le nouveau roi de Pologne Henri de Valois de passage à Nancy avant de rejoindre la capitale de son nouveau royaume.
C'est ainsi que 2 années plus tard, le nouveau roi de France, Henri III, se souvint de cette demoiselle grande, blonde au teint blanc, aux yeux brun clair très doux, voilés par une légère myopie, la silhouette fine et racée. Ils se marièrent 2 jours après son sacre le 15 février 1575 dans la cathédrale de Reims. C'est ainsi que la petite vincipontaine devint Reine de France et belle-fille de Catherine de Médicis.
Voir sur le site de Wikipédia pour plus d'informations sur la vie de la future Reine de France, via ce lien.

mardi 21 avril 2009

Pont-Saint-Vincent au Louvre

On sait que les anciens propriétaires de la maison des Chapelains de Pont-Saint-Vincent ont démonté la porte principale du bâtiment de style gothique flamboyant et l'ont revendu aux américains qui l'ont rapatrié au Metropolitan Museum de New-York après la guerre .


Mais qui de nos jours sait qu'une des sculptures de l'église de Pont-saint-vincent est exposée dans le plus grand et le plus célèbre musée au monde?

Cette sculpture sur pierre qui garde des traces de polychromies est datée du second tiers du XVe siècle. Elle est exposée au Musée du Louvre dans la galerie des sculptures d'Europe du Nord (gallerie d'étude 3, vitrine 2). Elle provient de l'église St Julien de Brioude de Pont-Saint-Vincent et a été donnée au musée par un certain Joanny Benoît Peytel.

Joanny Benoît Peytel est un célèbre collectionneur (Paris, 1844-1924) Directeur de la Compagnie de l'Ouest Algérien, Président du Conseil d'administration du Crédit algérien et Directeur du Crédit foncier, Peytel est aussi connu pour avoir donné au Louvre en 1914 plusieurs chef-d'oeuvre tels que La Singerie de Watteau, l'Autoportrait de Millet, l'Allée à l'Automne de Sisley, ainsi qu'une précieuse série d'objets d'art orientaux.

Par contre, on ne sait pas comment celui-ci s'est procuré l'Adoration des mages de l'église de Pont-Saint-Vincent...


Lien de la page sur le site du Louvre :

samedi 18 avril 2009

La chasse est ouverte !

L'histoire de Pont-saint-Vincent a fait l'objet d'un certain nombre d'études, plus ou moins poussées, concernant la période du Moyen-Age. Mais ce sont souvent des détails, résultats de recherches plus globales sur la Lorraine, le Comté de Vaudémont ou de Chaligny.

A travers ce blog nous allons tenter d'éclaircir et de centraliser les informations historiques vérifiées et des supputations plus personnelles sur l'histoire de Pont-Saint-Vincent avant le XVIIIe.

Chacun pourra apporter sa pierre par l'intermédiaire d'articles ou de commentaires sur ces articles.

Bonne lecture et n'hésitez pas à participer!